
Sous la pression des réglementations environnementales (décrets tertiaire, BACS, F-Gas…), les magasins doivent profondément transformer leur gestion énergétique d’ici 2030. Les postes les plus concernés sont le froid alimentaire, la climatisation, l’éclairage, la GTB (gestion technique du bâtiment) et les panneaux photovoltaïques. Les investissements nécessaires sont conséquents : entre 800 000 euros pour un supermarché et 1,8 million d’euros pour un hypermarché. Par Jean-Bernard Gallois
Points centraux d’un magasin plus efficace sur ses consommations énergétiques, les solutions de gestion techniques des bâtiments (GTB) permettent d’optimiser le pilotage des équipements, avec un ROI de deux à trois ans. Schneider Electric annonce 15 à 25 % d’économies grâce à ces automatismes. L’investissement dans une GTB varie de 10 000 à 80 000 € selon la surface du magasin. Mais ces dépenses sont aussi une opportunité d’économies durables : jusqu’à 30 % d’économies sur le froid et 70 % sur le chauffage. Reste que le premier axe d’économies d’énergie d’un point de vente demeure le froid, qui représente, à lui seul, de 40 % de la facture énergétique pour un hypermarché jusqu’à 70 % d’une supérette. Des solutions utilisant des fluides à faible potentiel de réchauffement global (CO₂, ammoniac, propane) se développent, couplées à des systèmes récupérant la chaleur. À côté des acteurs traditionnels sur le marché français (Epta, Arneg, Exka…), la société lithuanienne Freor a fait quelques installations dans l’Hexagone, principalement dans des hypermarchés E.Leclerc. « Notre gamme comprend des meubles réfrigérés à étages, des meubles semi-verticaux, des comptoirs de service, des vitrines chauffantes et des congélateurs, permettant aux commerçants de trouver la solution idéale pour chaque besoin de présentation de leurs produits. Parmi ceux-ci, notre modèle le plus populaire est le meuble réfrigéré NDL Jupiter », expose Gunnita Kirilova, PDG de Baltic Froid, distributeur de Freor






